RRR de S.S Rajamouli

25/04/2023

RRR ou Rise Roar Revolt (Roudram Ranam Rudhiram) réalisé Par S. S Rajamouli met en scène et fantasme la rencontre imaginaire de deux révolutionnaires indiens des années 20 : Rama Raju et Komaram Bheem. C'est un film Tollywood et non Bollywood car il proviens de studio situer au sud de l'Inde.

Pour ma part ce film est une vraie satisfaction qui me fait renouer avec les émotions que j'ai ressenties quand enfant je voyais les épopées du Ramayana en feuilleton, glaner par mon père a la médiathèque des langues ô. Je ne comprenais rien à l'hindi, mais faute d'avoir de sous-titre c'est papa qui traduisait en live, l'avantage d'avoir un père polyglotte. Dans ce récit mythique, les flèches prenaient feu, les pouvoirs des héros (qui n'ont rien à envier à DC Comix et Marvel) étaient mis en scène à coup de trucages, c'était poétique et jouissif ! Et bien là c'est pareil, mais avec des images de synthèse, un vrai bonheur. Les cascades sont toute plus folles et plus extraordinaires les unes que les autres dignes d'un film mythologique. Autant vous dire que si j'avais voulu mettre en scène le Ramayana je n'aurais pas voulu faire autrement que Ramajouli avec RRR ! Le Ramayana et le Mahabharata ne sont d'ailleurs pas si loin que ça, un des deux couples fait directement référence par leur nom au héros Ram et à sa femme Sita. Ram étant une incantation de Vishnu (principe de protection) se réincarnant sous les traits d'un guerrier dont le rôle est de protégé la création, on comprend vite le parallèle. Par Ailleurs Bheem est également un personnage de guerrier dans le Mahabharata.

Dans les films indiens souvent les choses sont magnifiées grandies. On est dans un cinéma de divertissement on veut y voire du grandiose de l'extraordinaire. Ici comme dans le Devdas de Sanjay Leela Bhansali les palais sont immenses, les foules sont gigantesques. Les héros se font tortures en chantant des chants patriotes, les scènes dramatiques son synonyme de chanson comme dans Mother India. Il y a du pathos à gogo, des larmes en veux-tu en voilà, des grands sentiments et du courage démesuré. Les combats n'ont rien à envier aux films de Kung Fu. On parle quand même de lâcher des fauves sur les Anglais, de lancer de motos, de volé plane au-dessus des brûlots. C'est gros, trop gros pour être réaliste, et c'est voulu et c'est jouissif ! Le cinéma Indien du sud c'est un cinéma fascinant, brute de pomme qui renoue avec la tradition du film indien a l'heure ou l'industrie Bollywood a tendance à se perdre en s'occidentalisant. Sans compter qu'on peut apprécier la maîtrise de la mise en scène parfaite pour un film projeté en salle. Pour cela je regrette de ne pas l'avoir vu sur un grand écran, cela devait être très impressionnant. Bref un bon divertissement de 3 heures. He oui c'est un film indien et pour un film indien 3 heures c'est le minimum. Personnellement je ne les ai pas vu passer.


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